J’utilise les collages depuis peu : au départ, je gardais des dessins qui avant découpage ne m’intéressaient qu’à moitié mais que je ne me décidais pas à jeter. Puis je leur donnais une deuxième chance, me disant que quelque chose de raté pouvait telle la grenouille, avec un peu d’amour, se transformer en prince charmant. Mon manque de patience pour ce genre d’exercice décida du côté grossier du découpage.
Mon envie de méticulosité s’est épuisée dans mes dessins plus anciens. Maintenant j’ai le sentiment qu’il faut que j’aille plus vite, l’âge sans doute.
J’ai l’impression que le fait d’aller vite engendre plus de vie.
Encre, gouache, sopalin, pastel, plume, pinceau
Carton, papier